Chapitre I - Mission, amour, famille et mission encore !
Konoha,
son village natal, là où ses parents ont vécu, du moins, sa mère. En
effet, le père de Soyate est originaire du village caché de la foudre,
Kumo. La rencontre des deux parents s'est faite lors d'une mission
importante dont ils n'ont jamais parlé à Soyate car c'était une mission
relativement secrète. En tout cas, ces deux ninjas se sont rencontrés
sur le terrain et apparemment... ils ne se sont plus quittés par la
suite. C'est donc la raison qui a poussé le père Kosake a rejoindre le
village de la feuille, après demande auprès du Raikage Shagen Hyuuga.
Celui-ci, voyant très bien que ce n'était pas pour une simple mission
de routine, ordonna donc au ninja d'aller à Konoha pour une trentaine
d'années afin d'améliorer, comme il l'avait dit, les relations entre
les ninjas de Konoha et de Kumo, notamment en matière de médecine !
Et
bien, sachez que le couple n'a pas perdu de temps ! En à peine deux
ans, voilà que Soyate était née ! Une belle petite qui naissait de
l'amour d'une Konohéenne et d'un kuméen. Mignonne, gentille, bien
élevée, Soyate a su profiter de l'amour de ses parents et de son
entourage. Son père, à ce moment là, était professeur pour les futurs
ninjas médecins de Konoha, offrant ses connaissances au village,
pendant que sa femme, elle, continuait à faire des missions, tout en
étant au côté de son mari pour les relations entre Konoha et Kumo.
Chapitre II - Bébé, chat Chou, gros chat kapa, No life, suspense.
La
petite famille Kosake avait des animaux de compagnie. Un chat que
Soyate appelait Chou depuis tout petit car elle n'arrivait pas à dire
Chat, et transformait ça en Chou. Chou mourut lorsque Soya avait l'âge
de 7 ans. A la place, Soyate eu un autre compagnon, un nouveau chat,
bien que celui-ci était quelque peu différent. Il était d'une race plus
sauvage, de plus grande taille aussi, sans doute le chat le plus haut
qui existe, mais avec un caractère bien à lui. Il n'était pas fainéant
comme la plupart des chats, et pouvait manger sans grossir
véritablement. Le chat s'appelait Kapa, on ne sait pas vraiment d'où
venait ce nom. En tout cas, Kapa et Soyate s'entendaient à merveille !
Elle devint définitivement amoureuse des fauves et des félins, surtout
les gros, les plus gracieux, les plus féroces. Ceci expliquera sans
doute son vœux le plus cher quelques années plus tard, lorsqu'elle
devint genin : avoir à ses côtés un félin qui la protégerait et
l'aiderait contre ses adversaires. Ce rêve ne s'est pour l'instant
encore jamais réalisé !
Elle s'amusait beaucoup avec Kapa qui
était un réel ami de jeux, pendant que dehors, les jeunes de son âge
s'amusait à jouer aux ninjas (ce que Soyate n'aimait guère). Pendant
toutes ces années, il y avait quelque chose qui avait toujours intrigué
la jeune fille. Dans la grande maison des Kosake, il y avait une pièce
qui était tout le temps fermée à clé. Et lorsque son père l'ouvrait, il
s'y enfermait, soit seul, soit avec sa femme, ou avec des ninjas qui
apprenaient la médecine. Elle ne sut pas ce que c'était... jusqu'à un
certain moment.
Chapitre III - Académie, poiscailles, douches et découvertes !
A
l'âge de 10 ans, la demoiselle fit son entré à l'académie. Ce fut un
mélange de tristesse et d'excitation qui s'empara d'elle : triste de ne
plus pouvoir jouer des journées entières avec son chat sans problème,
et excitée de découvrir ce nouveau monde qu'elle n'avait qu'à peine
prêté attention durant ces dix dernières années. De nouvelles têtes, un
nouveau décors: une grande cour pour apprendre à manipuler les
shurikens et les kunaïs, un grand établissement avec des salles de
cours pour les différents niveau des aspirants. Elle, Soyate, allait
faire partit des nouveaux. Elle ne savait pas vraiment à quoi
s'attendre, bien que sa mère lui avait expliqué clairement qu'on lui
apprendrait les bases du genjutsu et l'histoire de Konoha, ainsi que
des shinobi de ce village si puissant. Et elle en prit du plaisir, au
début, à approfondir ses connaissances sur le village de Konoha, que sa
mère avait commencé à lui apprendre avant de venir là. Quant à son
père, c'était l'histoire de Kumo qu'il lui racontait avec une grande
joie et un grand enthousiasme, autant que son récepteur.
Bref,
plus le temps passait, plus Soyate ne se sentait pas bien dans cette
académie. Voilà un point important qu'il faut absolument élargir.
En
comparaison avec ses camarades, Soya ne grandissait pas, et prenait
beaucoup de poids, alors que ses parents pensaient qu'elle allait
grandir rapidement, ce ne fut pas du tout le cas. Or, les filles de
l'académie n'étaient pas vraiment agréable avec cette « petite fille ».
Ils l'a martyrisaient à leur manière sur sa taille et son poids, alors
que les garçons, eux, l'ignoraient tout simplement. Il y a un passage
de cette vie à examiner plus en détails :
Soyate se faisait
encore chahuter par les filles de sa classe alors que la récréation
s'apprêtait à arriver. Cette dernière avait été interroger par le
professeur pour faire une démonstration du fameux Henge No Jutsu. Mais,
par la pire des malchances, Soyate était ce qu'on appelait une
véritable cancre en ce qui concernait les Genjutsu de base. Ainsi donc,
elle rata complètement son exemple. En la voyant se ridiculiser de la
sorte, ce furent surtout les filles qui s'esclaffèrent comme de
véritables petites pestes. Mêmes les garçons ne rigolaient pas, en
voyant toutes ces filles glousser et pleurer de rire d'un coup. Avant
même que le professeur ne lui dise quoi que ce soit, Soyate avait
quitté la salle en pleurant à grosses larmes. Elle avait douze ans à ce
moment là. Seule deux années étaient passées, mais l'enfer était bien
là pour la petite Kosake. Dans la salle de classe, le professeur
ordonna aux enfants d'aller en récréation. La petite Soyate était au
toilette, enfermée, toujours en train de pleurer, quand soudain, la
porte s'ouvrit et on entendit la voix de la pire peste que Soya
connaissait.
[Le poulpe (surnom donné par Soya à cette peste)] –
Vous avez vu comment elle s'est mise à pleurer comme un bébé ! Vous croyez vraiment qu'elle deviendra ninja un jour ?[Le thon (Un autre surnom donné à une autre fille)] –
Franchement, elle est désespérante. Même un mioche ferait mieux !Les
trois filles présentes dans les toilettes se mirent à rire avant de
prêter l'oreille un instant. Elles venaient d'entendre quelque chose et
se doutait bien de ce que c'était.
[Le poulpe] –
Soyate
! Nous savons que tu es là ! Ouvres ! N'aies pas peur ! Nous ne te
ferons pas de mal ! Si tu ne sors pas, tu risquerais de le regretter...Il
n'y eu pour seule réponse que quelques reniflements. Soyate se
demandait soudain ce qui se passait. Elle entendait les filles
chuchoter, puis, faire du bruit et enfin, laisser allumer le robinet.
La réponse lui arriva rapidement. Ce fut comme si on versait un seau
d'eau froide sur un chat qui ne pouvait pas bouger. Ce fut exactement
la même situation pour Soyate. Derrière la porte, elle entendait les
rires de ses pires ennemies. Puis, soudain, une porte qui s'ouvrit,
ainsi qu'un cri suraiguë. Soyate, intriguée, malgré qu'elle soit toute
mouillée, ouvrit la porte pour voir ce qu'il se passait. Elle vit une
vision délicieuse : Le poulpe, le thon et la dernière des trois étaient
face à elle, tournées vers la porte... trempées de la tête aux pieds
elles aussi. Soyate sortit de la cabine et se tourna vers la porte
alors qu'elle ne se mit à capter ce qu'il se disait qu'à présent.
[Eddy] -
...
vous continuez à l'ennuyer de la sorte, on vous promet que la prochaine
fois, ça seront des seaux de colle qu'on vous jettera dessus ! Allez,
viens Soya !Il ne fallait pas lui répéter deux fois !
Elle tira la langue aux trois filles, alors qu'un sourire amusé apparut
sur son visage tout trempé.
Bien sur, il fallut peu de temps aux
filles pour aller se plaindre auprès du professeur. Les garçons qui
avaient été de mèche furent punis, mais ils n'en gardèrent aucune
rancune envers Soyate, mais plutôt envers les trois filles.
Quant à Soya, ses parents venaient de comprendre la situation. Et c'est donc à ça que je voulais en venir.
En
revenant chez elle, à moitié honteuse d'avoir mis les garçons dans cet
embarras, et à moitié ravis d'avoir vu ces trois... complètement
trempées comme elle, Soya se laissa tomber sur une chaise lorsque ses
parents lui demandèrent. C'était sur, ils allaient lui expliquer
certaines choses de la vie... gnia gnia gnia, comme disait Soyate !
En fait, il s'agissait de tout autre chose.
[Monsieur Kosake] –
Soya,
nous suivons tes progrès depuis que tu es rentrée à l'académie et nous
avons de continuelles réunions avec ton professeur. Donc, nous sommes
au courant que tu n'es pas vraiment performante en ce qui concerne le
genjutsu et le ninjutsu... c'est pourquoi avec ta maman, nous avons
décidé de t'ouvrir un monde nouveau.A ces mots, Soyate
croyait vraiment qu'elle allait s'en aller de l'académie. Mais sa mère
se mit à rire d'un petit rire amusé en voyant sa réaction. Elle
s'approcha, s'accroupit en face de sa fille avant de lui passer une
main dans les cheveux et de lui expliquer.
[Madame Kosake] –
Non
Soyate ! Tu ne quitteras pas l'académie avant d'être devenu Genin. De
plus, ce que nous te proposons, ce ne sera pas si simple à entreprendre
! Ce sera un travail difficile et délicat. Allez, viens avec nous, nous
allons t'expliquer.La petite ne disait rien, elle
commença à avoir un air ronchon, et ce jusqu'à... aujourd'hui encore !
Ils la conduisirent donc vers la pièce à laquelle Soyate n'avait jamais
accès. Elle comprit qu'on allait enfin lui montrer ce qu'il y avait
derrière cette porte. Et l'étonnement qui se lisait sur son visage ne
valait rien par rapport à l'admiration qu'elle éprouvait en voyant
l'intérieur de cette pièce. Cela ne valait aucune autre pièce d'aucun
autre endroit au monde, d'après elle !
C'était une pièce assez
vaste, mélange entre un salon nature, un laboratoire assez coloré, et
une grande pièce de bibliothèque. C'est sans doute ce qui la fascinait
le plus : Le côté très nature ainsi que tous les livres reliés de cuir
et les rouleaux de parchemins, tous cachés derrière de grandes
vitrines, pour protéger les bouquins contre l'humidité des plantes. Il
y avait un grand aquarium avec un poisson plutôt imposant dedans, mais
surtout, une grande table en long au milieu de la pièce, avec toute
sorte d'outils, sur lesquels nous ne nous attarderons point.
Elle
entra dans la pièce avant de lancer un regard timide à ses parents qui
lui firent signe de ne pas avoir peur. Elle s'avança donc vers la table
qu'elle contourna pour faire face à une bibliothèque de livres rangés
par genre : Eisei – Générique – Défensif – Offensif – domaine du corps.
Cela n'étonna guère Hoyate de voir des dizaines de livres sur la
médecine. En revanche, elle fut plus étonnée de voir : Katon – Fuuton –
Suiton – Raiten...etc. En fait, il s'agissait de livres écrits par son
père et sa mère, grâce aux connaissances des Anbu de Konoha et de Kumo.
Voilà en quoi consistait le travail de la mère de Hoya. Les relations
entre les deux villages n'étaient pas de simples relations d'amitiés.
La
jeune adolescente se dirigea vers l'aquarium en regardant le poisson
nager tranquillement. Elle se tourna enfin vers ses parents sans savoir
quoi dire à part un timide merci.
Chapitre IV - Lecture, Congratulation, Triple idiots, Succès Genin
Ainsi,
durant les 4 dernières années, Soyate, à la fin des cours à l'académie,
plutôt que d'aller jouer avec les autres académiciens, ou bien avec son
chat, elle s'enfermait, avec Kapa malgré tout pour ne pas qu'il se
sente délaissé, dans la grande pièce qui lui était désormais réservée
lorsqu'elle voulait y aller. Kapa allait souvent devant l'aquarium,
observant le poisson sans jamais faire quoi que ce soit pour
l'attraper. Intérieurement, il devait surement se dire : « Quel être
insignifiant et sans aucune liberté ! »
Pendant ce temps, Soya
lisait les livres sur les différents éléments contrôlés par les ninjas.
Bien sur, il y avait beaucoup de manque d'informations parfois, mais
c'était la plupart du temps, très complet et enrichissant. Elle
s'enivra donc de tous ces bouquins. Elle passa ensuite aux livres sur
la médecine. Son père vint souvent la voir pour lui expliquer certains
principes qu'elle ne comprenait pas à cause de son jeune âge, notamment
lorsqu'il s'agissait de théories, ou bien de pensées spirituelles du
médecin ninja.